L'organisme de bienfaisance vise à préserver les écosystèmes naturels et la biodiversité dans les régions tropicales et là où la diversité de la faune et de la flore est menacée. Fondé en 2007, le fonds a investi plus de $27 millions en Amérique latine, en Afrique et en Asie en soutenant 46 projets en partenariat avec des ONG locales.
Qu'est-ce que la biodiversité ?
En bref, la biodiversité est la variété de tous les êtres vivants sur notre planète. Elle comprend toutes les espèces ainsi que leur variation génétique et leur interaction au sein de l'écosystème.
Pourquoi la perte de biodiversité est-elle importante ?
Au cours des deux dernières décennies, la perte de biodiversité est devenue une préoccupation environnementale majeure. La viabilité future des écosystèmes est réellement en danger. La pression croissante exercée sur l'environnement par les besoins humains et de l'impact négatif des activités humaines, ont mis en péril la structure et la fonction des espèces végétales et animales.
L'air pur, l'eau douce et la pollinisation des cultures sont tous assurés grâce à la biodiversité et aux interactions dynamiques des organismes vivants. La disparition d'une espèce brise la chaîne d'une vie saine, et nous ne connaissons pas précisément les conséquences des extinctions massives pour l'homme. Dans le passé, l'extinction massive s'est produite cinq fois, selon les scientifiques. Certains pensent que nous assistons à une sixième extinction de masse qui peut être contournée grâce à l'intensification des efforts de conservation.
Pourquoi soutenir le FICC?
Le FICC figure parmi les 100 organismes de bienfaisance mieux classés par Charity Intelligence Canada avec une note de cinq étoiles. Il a remporté le prix Inspiration Nature 2020 du Musée canadien de la nature.
Un groupe central de donateurs prend en charge les frais généraux et administratifs. Ainsi, 100% des dons sont entièrement consacrés au financement de projets, ce qui a un impact direct sur la protection des écosystèmes naturels et la réduction des menaces.
L'organisation caritative s'est associée à plusieurs ONG expérimentées dans différents pays. L'effet de chaque projet est révélé à tous les niveaux : financier, social et écologique, tout en impliquant les communautés locales dans les efforts de conservation.
Projets
Les projets du FICC sont classés en quatre principales catégories: la conservation des terres, les espèces menacées, l'initiative pour les oiseaux de rivage, et la conservation marine.
- Conservation des terres (63% des dépenses du programme):
L'organisation caritative a mis l'accent sur la durabilité écologique en protégeant de vastes zones paysagères et en procédant à l'acquisition de sites à risque et riches en biodiversité. L'objectif est de disposer de réserves privées gérées par des partenaires locaux sur le terrain.
Les terrains où se trouvent des espèces menacées et rares sont des cibles potentielles. Dans certaines régions, l'acquisition de terres n'est pas nécessaire puisque la protection légale est présente. Seul un soutien local aux ONG pour leur continuité est nécessaire, comme le soutien aux Kayapo en Amazonie.
Le FICC a réussi à protéger plus de 15 millions d'hectares de terres.
- Espèces menacées (20% des dépenses du programme) :
L'ICFC se concentre sur le système tropical en général plutôt que sur des espèces particulières. Cependant, tous les projets protègent l'habitat d'espèces qui font l'objet de menaces importantes telles que la récolte effrénée d'œufs et la chasse illégale.
L'ICFC a indiqué qu'elle dispose de terres protégées englobant 268 espèces.
- Initiative pour les oiseaux de rivage (8% des dépenses du programme):
Il existe environ 217 espèces d'oiseaux de rivage dans le monde. Le nombre de certaines de ces espèces est en déclin rapide. Les projets menés dans le cadre de cette initiative visent à sécuriser les sites d'hivernage et d'escale pendant le voyage de migration longue distance des oiseaux de rivage.
- Conservation marine (3% des dépenses du programme):
La biodiversité marine souffre de l'impact négatif de la pollution, du développement côtier, de la surpêche et du changement climatique. Il en résulte des conséquences sociales, économiques et biologiques à l'échelle mondiale, qui pourraient menacer une existence humaine saine.
L'ICFC protège actuellement 22 000 hectares du lac Malawi et 11 354 hectares de la baie de Kep au Cambodge.
Impact du FICC en 2021
Les avantages des projets ICFC ne sont pas quantifiables puisque les bénéficiaires ne sont pas limités aux pays où les projets sont gérés. Au contraire, le monde entier bénéficie de l'atténuation du changement climatique.
En plus des projets actuels, trois achats de terrains sont envisagés pour 2021 :
- Au Belize, la terre sécurise une faune de tapirs et de jaguars.
- Au Népal, les terres ciblées permettent de mieux protéger des centaines d'espèces d'oiseaux gravement menacées.
- En Équateur, le projet contribue à la sauvegarde de 23 000 hectares de forêt tropicale.
L'ICFC assure la survie d'un patrimoine naturel précieux pour les générations futures.
Réflexions finales
Le Canada a toujours été un chef de file en matière de conservation de la nature en soutenant des projets à l'intérieur de ses frontières. Le soutien aux zones internationales menacées où la biodiversité est en danger est tout aussi important. C'est pourquoi le Canada devrait être le chef de file mondial en matière de conservation.
La pandémie de COVID-19 est l'exemple parfait de la façon dont la manipulation des écosystèmes et la pression exercée par l'homme sur la nature ont exposé le globe à des risques sanitaires mortels inattendus. Lorsque l'équilibre entre les systèmes naturels et humains a été négligé, la vie a été mise en danger.
Le coût de l'inaction en matière de perte de biodiversité est extrêmement élevé. Il est nécessaire de soutenir davantage la conservation des espèces tropicales. Les investisseurs peuvent jouer un rôle important dans la résolution de ce problème. C'est pourquoi il est essentiel d'investir dans des stratégies ESG et de contribuer à l'ICFC :
- Conserver la biodiversité ;
- Atténuer le changement climatique ;
- Sécuriser les réserves naturelles.
En fin de compte, les autres espèces comptent, et elles ont besoin de notre soutien.